La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite, car elle est momentanée. Gandhi
La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite, car elle est momentanée.
Gandhi
La bataille des réseaux sociaux est déterminante dans une élection
Le réseau social est devenu un terrain de campagne à part entière. Aux Etats-Unis, on estime à plus de 5,3 milliards, le nombre de « publications », de « partages », de « likes », sur l’élection présidentielle dans ce pays. C’est de loin le sujet le plus commenté de l’année.
L’ancien président américain, Barack Obama est devenu le 6 décembre 2012, le premier « président des médias sociaux », comme l’un de ses prédécesseurs, John Kennedy, était à son époque « le premier président de la télévision ».
Barack Obama qui avait annoncé sa candidature sur Youtube, avait compris très tôt la « place essentielle » qu’occuperaient les réseaux sociaux dans sa campagne électorale.
L’ancien président démocrate, a connu des débuts difficiles, il a « renversé » la tendance, en frappant « fort » auprès des citoyens grâce à sa stratégie « en ligne ».Il a envoyé un nombre impressionnant « d’emails », de « messages Facebook » et de « tweets ». Grâce aux réseaux sociaux, il s’est adressé à « plus de gens ».
Les médias sociaux ont pesé dans la « conquête » de la Maison Blanche par Barack Obama, ils ont joué un rôle « amplificateur » lors de sa campagne. L’ancien président des Etats-Unis, est certainement, le premier homme politique qui a compris très vite que, les gens ont tendance à faire de moins en moins confiance aux « communications officielles » ou aux membres d’une certaine « élite politique ».
Aujourd’hui, les élections présidentielles se jouent en grande partie sur les réseaux sociaux. Facebook est tellement « influent » , qu’il est devenu l’outil privilégié des « présidentiables ».
Le président Donald Trump, « ennemi » de la grande majorité des médias américains, a axé sa stratégie sur la « toile ». Lors de la campagne électorale, ses messages étaient « quatre fois » plus partagés que ceux de son adversaire, Hillary Clinton. Donald Trump a « intelligemment » utilisé les réseaux sociaux, particulièrement « Twitter », pour « attaquer », « créer des polémiques ». Il a compris le « pouvoir viral » des réseaux sociaux : il faut parler « de soi », « bombarder », même si c’est du « mensonge ». Du clic, du clic, et encore du clic…
Aujourd’hui, la stratégie de communication dans une campagne électorale doit être basée sur deux grandes orientations : une « campagne traditionnelle » combinée à une stratégie « en ligne » à « grande échelle ». Ces deux éléments, particulièrement les « réseaux sociaux », sont « très importants » et tout candidat à une élection doit tenir compte de ces deux aspects pour « faire la différence » sur la ligne d’arrivée.
Kamel Sidi Said
Consultant en stratégies de communication
Membre du Think tank Care
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