Le pessimisme de la connaissance n'empêche pas l'optimisme de la volonté. Antonio Gramsci
Le pessimisme de la connaissance n'empêche pas l'optimisme de la volonté.
Antonio Gramsci
Fin de parcours pour une émission culte du PAF
Ecran noir. Vendredi 22 juin, à 20h30, les fameuses marionnettes en latex ont fait leurs adieux à la télévision. Ce soir-là, Canal+ a diffusé en clair pour la dernière fois « Les Guignols », après trente ans de présence à l’antenne. Une éternité déjà.
Au revoir les mythiques « PPD », « Reviens JPP reviens », « Supermenteur »…Aucune colère du côté des personnalités qui ont donné vie à ce pastiche satirique d’un journal télévisé, juste de la tristesse et un sentiment d’infini gâchis. « C’était attendu. C’était comme être au chevet de quelqu’un qui a été malade depuis longtemps », reconnaît Yves Le Rolland, producteur historique (de 1995 à 2016).
« C’est une page qui se tourne », dit Patrick Poivre d’Arvor, l’ancien présentateur du journal télévisé de TF1, dont la marionnette à son effigie a été « le visage » de ce divertissement. « Je n’ai pas demandé à figurer aux guignols, mais j’ai aimé qu’ils m’accompagnent, même si je n’ai jamais vraiment regardé ce programme. D’ailleurs je pensais qu’ils avaient disparu des radars depuis longtemps ».
Lancé en le 29 août 1988, l’émission « les Arènes de l’Info », rebaptisée « Les Guignols de l’info » en 1990, s’impose très vite comme l’un des programmes les plus impertinents de la télévision française suivi, chaque jour, par plus de 3 millions, par plus de 3 millions de téléspectateurs. Politiques, chanteurs, sportifs, bref les plus grandes personnalités ont eu droit à leurs marionnettes. Certains ont plus apprécié que d’autres d’être moqués quotidiennement à 19h57 dans l’émission « Nulle part ailleurs ».
Lydia Agoumath
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