La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite, car elle est momentanée. Gandhi
La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite, car elle est momentanée.
Gandhi
Au FLN, cela fermente toujours. Nul ne sait ce qu’il en sortira. Ce samedi à l’hôtel Aurassi, le malaise était criard, tout le monde appréhendait cette session du comité central, que le sulfureux secrétaire général, Amar Saâdani avait tenté de l’ajourner. Mais du côté d’El Mouradia, on voulait en finir avec ce personnage très encombrant qui ne fait que créer des problèmes, ce qui a finit par exaspérer tout le monde y compris parmi ses plus puissants soutiens.
Le règne de Amar Saâdani à la tête du vieux parti, restera dans les annales comme étant une tâche noire, dans la grande épopée du parti de la libération et de l’édification. L’ex-secrétaire général était un va-t-on en guerre, il ne connait que la diffamation, l’insulte et l’intrigue. Il avait pollué la scène politique.
Fustiger les patriotes, les hauts responsables d’institutions de la République, les cadres et les élites, s’ériger en porte-parole de l’Etat, ce sont là des figures imposées de Amar Saâdani. Cette manière d’agir du secrétaire général « démissionné » inquiète au plus haut niveau, il n’était plus possible de persister à rester sans agir devant « ces graves manquements » à l’éthique et à la morale.
Samedi la fin de la récréation a été sifflé, la reprise en main est en marche, le président Bouteflika, qui préside et qui gère les affaires du pays, et qui veille à la stabilité du pays, ne peut en aucun cas toléré un discours politique qui est en totale décalage avec les aspirations du peuple algérien.
Des bruits venus des arcanes du sérail, font état d’autres importants changements. Le président Bouteflika, a administré une piqure de rappel à certains, pour qu’ils comprennent que le cœur du pouvoir, n’est autre que l’institution présidentielle, et que ceux qui comme l’ex-secrétaire général du FLN et certains des ministres issus de ce parti dont la proximité avec Amar Saâdani est un secret de polichinelle , et qui ont osé mettre sur le même pied d’égalité l’autorité du chef de l’Etat avec celle de l’ex- patron du FLN, ce sont mis dans une impasse, qui s’apparente à un suicide politique.
Aghiles Thiziri
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